Audrey Pulvar, candidate pour la région Île-de-France, défend les réunions non-mixtes. La twittosphère se déchaîne.
Tout a commencé par la remise en cause par Jean-Michel Blanquer des réunions en non mixité organisé par un syndicat étudiant, l’UNEF. La non-mixité est donc devenue le débat médiatico-politique du moment.

On pourrait se contenter de dire que ces réunions en non-mixité sont légales. Après tout, la France est un pays de droit donc à partir du moment où ces réunions sont légales qu’avons-nous à rajouter?
On peut toutefois rajouter que ces réunions sont nécessaires. Nécessaires pour quoi? Pour pouvoir d’une part, libérer la parole. D’autre part, ces réunions permettent de mettre en place des stratégies de lutte pour pouvoir combattre une discrimination.
Mais pourquoi exclure des gens notamment des Blancs alors? Les personnes Blanches n’ont pas d’intérêt direct dans cette recherche d’égalité. Au contraire, elles perdent des privilèges. Quel serait leur intérêt de contruire des outils de lutte performants qui conduiraient à la perte de leurs avantages ?
Aucun.
C’est pourquoi seuls les concernés peuvent construire des outils performants car… ils ont un intérêt réel et direct à ce changement.
Madame Pulvar avait par le passé critiqué les rassemblements en non mixité choisie.
Elle a, à présent, changé d’avis.
Sa sortie médiatique a été reprise majoritairement par l’extrême-droite qui dénonce un racisme « anti-Blanc ».
Audrey Pulvar est soutenu par le président de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Au parti socialiste, c’est le silence complet. Du côté de Anne Hidalgo, c’est silence radio.