En pleine campagne électorale pour la région Ile-de-France, Audrey Pulvar est victime de calomnie par une partie de la presse qui l’accuse d’avoir gardé le silence sur des faits d’inceste commis par son défunt père sur 3 femmes de sa famille. Les internautes prennent la défense de l’ancienne journaliste.

Dimanche 7 février, la presse révèle que 3 femmes du nom de Barbara Glissant, Karine Mousseau et Valérie Fallourd accusent Marc Pulvar d’inceste.
« A l’âge de 7 et 10 ans, nos routes ont croisé celle d’un homme », écrit la conseillère territoriale Karine Mousseau avec ses cousines Barbara Glissant et Valérie Fallourd, dans ce texte consulté samedi par l’AFP.
« On l’encense aujourd’hui encore en Martinique, parce qu’il a été un militant, syndicaliste, défenseur des opprimés. »« En finir avec cette héroïsation du personnage, ne plus jamais lui rendre un quelconque hommage à l’avenir et désormais penser à lui comme il le mérite : Marc Pulvar, alias Loulou pour les intimes, était un prédateur sexuel », écrivent-elles encore.
je les soutiens pleinement et admire leur courage.
~ Audrey Pulvar
Audrey Pulvar soutient ses cousines et explique pourquoi ce n’était pas à elle de dénoncer ces faits:
« Cela a été un choc très profond pour mes proches et moi. Tant qu’elles ne souhaitaient pas s’exprimer publiquement, ce n’était pas à nous, à moi, de nous substituer à leur parole de victimes », ajoute l’adjointe à la mairie de Paris.
« Elles sont en mesure et ont décidé de le faire aujourd’hui : je les soutiens pleinement et admire leur courage. Je souhaite qu’elles soient entendues et que leur parole soit respectée », poursuit l’ancienne journaliste.
Alors qu’une partie de la presse s’est empressée de souligner le silence de l’élue sur ces faits, les internautes ont pris la défense de la tête de liste aux régionales rappelant qu’une fille n’est pas responsable des actes de son père et qu’Audrey Pulvar ne pouvait pas parler à la place des victimes.








