Dans un contexte de crise économique et sociale sans précédent, un groupe fémonationaliste décide de s’attaquer à la question de la détresse des étudiants… au voile intégral déjà interdit en France.

Ce dimanche 31 janvier, un groupe de femmes nationalistes débarquent au trocadéro, à Paris, pour dénoncer les difficultés rencontrées dans certains corps de métier frappés de plein fouet par la crise du coronavirus… le voile intégral.

Sur les réseaux, l’image de ces féministes nationalistes qui se sont volontairement recouvertes le visage a été relayée avec le hastag #nohijabday. Rappelons que le hijab n’est pas le voile intégral. Le hijab ne couvre pas le visage. Ce qui couvre le visage s’appelle le niqab et non le hijab. Autrement dit, ce groupe fémonationaliste ne sait même pas de quoi il parle.

Ce groupe pseudo-féministe rajoute aussi : « Nous ne voulons pas stigmatiser les Musulmans, nous voulons protéger la femme Européenne. » Mais que veulent-elles dire par « femme Européenne » ? Aux dernières nouvelles, certaines  » femmes Européennes » portent fièrement le hijab…

Le groupe prétend défendre les femmes Musulmanes à travers le monde qui voudraient enlever leur voile mais qui ne le peuvent pas à cause des lois de leur pays. L’Iran a beaucoup été cité en exemple. Oui mais voilà, en France, en Europe, le #nohijabday ne correspond à aucune réalité car les femmes ne sont soumises à aucune pression d’Etat pour mettre le voile. Au contraire, c’est le port du voile qui est stigmatisé dans la société. Si le fémonationalisme prétend défendre la « femme Européenne » alors leur cause devrait consister à se battre contre le manque de liberté qui touche la « femme Européenne » Musulmane qui ne peut pas porter son voile dans toutes les circonstances.

Les réactions des internautes ne se sont pas faites attendre.