Diary Sow, 20 ans, étudiante sénégalaise en classe prépa était portée disparue depuis le 4 janvier (signalée à la police le 8 janvier). Sa disparition a suscité un vive émoi dans la communauté sénégalaise et dans tous les médias.
Deux semaines plus tard, les nouvelles sont bonnes. La piste criminelle est écartée. Diary Sow est vivante et en bonne santé.
En effet, l’enquête a montré que Diary Sow a quitté volontairement son domicile. Elle avait d’ailleurs prévenu certains de ses amis étudiants qu’elle ne comptait pas reprendre à la rentrée. Ces amis avaient interdiction de parler à la presse pendant le temps de l’enquête.
Sur son ordinateur, l’historique montre qu’elle effectuait des recherches concernant la légalité de la disparition volontaire en France. Ses affaires personnelles et ses vêtements n’étaient plus dans sa chambre, située dans le XIIIe arrondissement de Paris. Elle les a vraisemblablement emportées avec elle.
Mais pourquoi est-elle partie comme cela?
Diary Sow était la meilleure élève du Sénégal. C’est en France, dans un lycée réputée, le lycée Louis-le-Grand, qu’elle avait décidé de poursuivre ses études. Mais la pression familiale aurait été tellement forte que la jeune étudiante aurait décidé de s’enfuir et de rompre tout lien avec sa famille.
Elle refuse aujourd’hui de répondre aux appels des autorités françaises selon les enquêteurs.
lrfa.fr 
Je discutais encore récemment de ce sujet avec proche, qui trouvait que compte tenu de sa famille d’origine et des espoirs qu’elle suscitait, elle n’avait pas le droit d’échouer. Et c’est bien ça le problème. Les étudiant.e.s étranger.e.s font face à une pression qu’on leur refuse même de ressentir. Pression familiale, pression sociale et évolution dans un environnement inconnu et parfois raciste. Tout ceci couplé avec le fait qu’on leur refuse le droit d’échouer. C’est beaucoup trop dur, surtout pour les plus jeunes. Je lui souhaite de pouvoir se retrouver et de trouver des oreilles attentives et surtout bienveillantes
J’aimeJ’aime