La justice britannique a reconnu que la pollution est à l’origine du décès de Ella Kissi-Debrah, 9 ans.
« Ma conclusion est que la pollution de l’air a constitué une contribution matérielle dans la mort d’Ella » Kissi-Debrah en 2013, a déclaré le médecin légiste adjoint de l’arrondissement londonien de Southwark, Philip Barlow, après deux semaines d’audiences qui se sont achevées ce vendredi.
En 2014, la justice a déterminé qu’elle était morte d’une insuffisance respiratoire aiguë causée par un asthme sévère, et non à cause de la pollution.

Mais ces conclusions ont été annulées en 2019 et la tenue d’une nouvelle série d’audiences a été ordonnée en raison de nouveaux éléments scientifiques, et notamment le rapport d’un spécialiste britannique de la pollution de l’air.
Ella Kissi-Debrah est décédée le 15 février 2013 d’une grave crise d’asthme après trois ans de crises répétées. Elle vivait à Lewisham, à moins de 30 mètres du South circular, une route très empruntée du sud londonien.
Ella était une petite fille sportive qui faisait de la natation et du football. Ses crises d’asthme sévères l’ont conduite plus d’une trentaine de fois à l’hôpital. Mais « D’habitude elle se remettait rapidement » confirme sa mère, Rosamund Kissi-Debrah.
Malheureusenent, le 15 février 2013, il en sera autrement. Ce jour-là, Ella fait une énième crise d’asthme. Sa mère appelle l’ambulance qui arrive rapidement. Le personnel soignant prend alors en charge la fillette. Dans le véhicule, Ella fait une crise d’épilepsie et perd connaissance. Son coeur s’arrête. L’équipe médicale essaie de la réanimer mais en vain. La fillette ne se réveillera pas.
Depuis sa mère a créé une fondation pour non seulement faire connaître le cas de sa fille mais aussi pour informer le grand public des conséquences de la pollution de l’air.
Elle a reçu de nombreux soutiens dont celui du gouverneur américain Arnold Schwarzenegger.
