La rappeuse nigéro-américaine Chika suivie par plus d’un million d’abonné.e.s sur instagram n’a pas envie de jouer les icônes du body positive. Elle en a marre qu’on lui parle de son poids.
Premièrement, elle aimerait penser à autre chose. Toute sa vie, Chika l’a passée à essayer d’oublier ses rondeurs pour pouvoir affronter le monde tel qu’il est. Mais sans cesse, les gens la ramènent à son poids. Sans cesse, les gens veulent des conseils, veulent se rassurer… Mais Chika n’a pas envie de jouer les psys!

» c’est une question rude. Je sais que tu ne penses pas à mal mais j’en ai marre de parler de mon corps avec de totals inconnus. Comment puis-je rester positive quand on me pose des questions sur mon poids toutes les 10 minutes. Lâche- moi! Désolé! »

Chika : » Bon message. J’espère que les gens donneront autant de force quand ce sont des grosses femmes Noires qui écriront la même chose. »
Deuxièmement, elle trouve hypocrite le fait d’appeler les femmes grosses « confiantes » ou « braves ». Pour elle, c’est un moyen de cacher sa grossophobie. Les gens utilisent ces mots car ils n’arrivent pas à dire que ces femmes sont sexys.

« Arrêtez d’appeler les femmes que vous ne trouvez pas sexys » confiantes » quand elles font un truc que les autres femmes font. C’est une micro-agression qui signifie qu’elles ont quelque chose qui devrait les rendre mal à l’aise. Tu crées le malaise que tu prétends combattre. Tais-toi! Laisse les gens exister. »

*une fille grosse pose en lingerie* tout le monde dira : » c’est de la confiance en soi »
Taisez-vous!
Que ce soit clair, Chika refuse d’être un modèle. Son poids est une affaire personnelle. « Je ne suis pas la porte-parole pour le body positive. Je ne suis pas la porte-parole des femmes foncées. Je ne suis pas la porte-parole des filles crépues. Arrêtez de me poser des questions auxquelles vous devez répondre par vous-mêmes »