Les femmes Noires font malheureusement l’expérience de violence policière tout comme les hommes Noirs. À ceci près qu’il faut y rajouter les violences sexuelles.
Une étude américaine a montré que sur les 250 femmes tuées pas les forces de l’ordre en 2015, 20% sont des femmes Noires alors qu’elles représentes moins de 12% de la population totale. En comparaison, les hommes Noirs représentent 12% des hommes tués par la police.
Il est vrai que les femmes sont moins victimes de violence policière en ce qui concerne les violences policières hors violece sexuelle. Elles ne sont pas perçues comme des menaces. Bien souvent, les causes de ces décès sont des balles perdues. Sauf que cela est valable pour les femmes Blanches cis-hétéros. Dès que les femmes ne pas dociles comme attendu ou dès qu’elles ne correspondent plus aux clichés de la femme douce et délicate, elles deviennent une cible. Ainsi les femmes LGBT et les femmes Noires deviennent une menace. Aussi, les femmes souffrant de problèmes mentaux sont tuées de manière disproportionnée. (32%)

À cela s’ajoutent les violences sexuelles. Chaque année, 45 plaintes pour agressions sexuelles contre des policiers sont déposées. Sachant que dans les cas de ce genre, les femmes portent très peu plainte d’une manière générale. Seuls 5 % des femmes portent plainte en cas d’abus sexuel. On peut donc imaginer l’effroyable réalité de ce phénomène.
Buen entendu, les femmes Noires sont plus vulnérables à ce genre de situation du fait de leur condition sociale, du rapport de race et de genre.
Ces violences ayant lieu à l’abri des regards sans témoin, sans caméra, elles sont très difficiles à prouver.
En France, on commence à peine à évoquer les violences policières sur les femmes Noires. La misogynie de la communauté Noire entraîne un effacement des réalités vécues par les femmes afrodescendantes. Pourtant, les violences existent. Les langues se délient peu à peu…