Ce 31 juillet 2020, le collectif d’associations Africa50, présidé par Christophe Amany, célèbre la journée internationale de la femme africaine.

Cette célébration trouve son origine en la date du 31 juillet 1962 date à laquelle des femmes venant de toute l’Afrique se sont réunies en Tanzanie, à l’initiative d’Aoua Keita, une femme politique malienne.

C’est le 31 juillet 1974, à Dakar, lors du 1er congrès de l’Organisation Panafricaine des femmes que sera reconnu le 31 juillet comme date officielle pour la journée internationale de la femme africaine qui sera alors célébrée chaque année.

Ce 31 juillet 2020, l’équipe de choc constituée de la chargée de mission pour les droits des femmes, Josée Moudilou, Bacary Goudiaby, Christine Adjahi, Achiata Djiman et Colette Ilunga, a tenu à réunir lors de la visio-conférence des femmes africaines vivant sur le continent et des femmes africaines vivant en France pour parler de la situation de la femme africaine.

Des femmes africaines de toute l’Afrique ont répondu présentes. Du Bénin au Congo RDC, du Cameroun à la Côte d’Ivoire, les panels étaient très diversifiés.

Aucun sujet n’a été oublié. Les droits juridiques et sociétaux, l’entrepreneuriat, les violences sexuelles, les inégalités de genre, les luttes pour les droits des femmes…

Panafricaines ou non, féministes ou non, toutes les femmes ont su montrer leur engagement pour la lutte contre les inégalités de genre.

Des moments forts ont ponctué cette visio-conférence. Quand Angela Kpeidja, journaliste Béninoise, raconte les viols dont elle a été victime étant jeune, l’émotion gagne le panel.
Ce moment où Bintou Traore se demande « Pourquoi les hommes violent les femmes? » « Pour humilier! » C’est la réponse de Julienne Lusenge, ditectrice executive du fonds pour les femmes Congolaises. « Parce que la femme est considérée comme un objet sexuel » répondra Okri Koudouhô de l’association La Ligue Ivoirienne.

Comment oublier Mme Kedi qui nous invite à nous rapprocher de nos langues africaines pour se détacher du paradigme européen et ainsi mieux appréhender le paradigme de chaque région africaine.

Cette conférence a permis de mieux comprendre les enjeux entourant la question des droits de la femme africaine. Pour cette 58ème édition, Africa50 a mis en relief les défis que devront relever les femmes du Continent.