Qui ne connaît pas Aïka L.? Elle tourne souvent sur les réseaux sociaux à cause de certaines de ses videos qui ont fait polémique.

Elle a un franc parler et n’hésite pas à aborder les sujets les plus délicats. Elle a choqué les internautes quand elle a racontŕ pourquoi avant elle ne souhaitait pas avoir d’enfant Noir. Elle avoue qu’elle voulait un enfant métisse pour ne pas avoir un enfant Noir avec des « cheveux secs, un gros nez, et des grosses lèvres » Voilà comment elle décrit le Noir. Autant vous dire que ces propos ont déplu.

Mais il y a des raisons de l’apprécier. Si, si!

D’abord, elle a l’honnêteté de se dévoiler au grand jour. Oui, il fut une une époque où elle n’acceptait pas d’être Noire foncée de peau. Elle était très mal dans sa peau. C’est pourquoi elle ne souhaitait pas que sa descendance soit Noire. C’est courageux de raconter cela. Et puis tout ce qu’elle dit n’est que le produit d’agressions répétées dû au colorisme. Beaucoup pensent ou ont pensé ainsi et n’osent pas le dire et ne cherchent même pas à changer. Elle a avoué avoir été complexée et ça c’est honnête.

Et finalement, elle a eu des enfants Noirs avec un homme Antillais. Elle a donc évolué sur sa façon de penser.

Une autre raison de l’aimer c’est qu’elle est émouvante. Quand elle raconte la perte de son enfant de 10 mois à l’âge de 19 ans, on ne peut qu’avoir un regard de compassion sur elle. Dans cette vidéo émouvante, elle raconte la douleur de perdre un enfant. Comment elle a été plongée dans les ténèbres après la mort de son fils. Comment elle a su surmonter sa douleur et avoir même un second enfant 10 mois plus tard.

Aïka L. c’est aussi une femme qui a subi plusieurs trahisons de son mari. Elle raconte sans tabous comment son conjoint Rodrigue l’a trompée et comment elle a vécu cette humiliation maintes et maintes fois.

Aïka L. est souvent mal jugée à cause de ses vidéos passées mais quand on y regarde de plus près on voit une femme meurtrie qui a réussit à se prendre en main pour dépasser ses complexes, la mort de son fils et les adultères à répétition.

VJV