Le racisme n’épargne pas les enfants afrodescendants. Ils peuvent être sujets aux moqueries à cause de leur couleur de peau, de leur coiffure, de leurs traits ou de leurs origines.

En tant que parent, il est difficile de faire face à la souffrance de son enfant. Malheureusement, c’est souvent inévitable. Le racisme des enfants fait écho à celui de la société.

Quelques exemples de racisme envers les enfants afrodescendants

Une petite fille métisse est comparée à une esclave par des amis de la famille.

Le magasin H&M a fait porter un sweat à un petit garçon Noir avec la mention « le singe le plus cool de la jungle »

Matt Pokora se moque de la coiffure de sa belle-fille. Coiffure pour laquelle de nombreux enfants afrodescendants se font moquer.

Un enfant afrodescendant est comparé à un chien dans une pub pour une ONG sud-africaine.

Les dangers du racisme sur les enfants

Une neuropsychologue a montré que chez des enfants soumis à des situations stress répétées le cortex pré-frontal pouvait ne pas se développer. Or cette zone contrôle les fonctions de l’apprentissage. Autrement dit, un enfant soumis à des stress répétés peut développer des troubles d’apprentissage.

Que faire en tant que parent ?

En tant que parent, il est nécessaire de ne pas se moquer du physique de son enfant. À l’école, de nombreux enfants se moqueront sûrement de vos enfants alors nul besoin d’en rajouter.

Il faut au contraire valoriser le physique de votre enfant. Son nez, sa peau, ses cheveux. Ainsi, votre enfant aura confiance en lui et sera prêt à affronter les moqueries extérieures.

Il ne faut pas laisser une personne mal parler de votre enfant. Les personnes qui vous côtoient doivent respecter vos enfants. Ne donnez pas le droit à une personne de se moquer de votre progéniture.

Devenez un super confident pour votre enfant. Une oreille attentive et bienveillante peut déjà diminuer le stress. Oui, il n’est pas facile de recueillir la souffrance de l’être que vous aimez le plus mais votre enfant a besoin de vous et de vos conseils. Acceptez la fragilité de votre enfant, accueillez sa parole avec bienveillance et sans jugement.

Vous pouvez l’aider à mieux connaître ses origines et lui montrer les réussites de votre pays d’origine afin qu’il ait une vision positive de lui-même.

Enfin, n’hésitez pas à alerter l’association des parents d’élèves ainsi que les maîtresses si votre enfant est pris à parti.