Elle s’appelait Jo’Vianni Smith et elle avait 15 ans. Elle s’est pendue chez elle, le 3 avril, en Californie, États-Unis.
Jo était une élève douée dans son collège de Californie. Elle aimait la musique et elle était très sportive aussi. Elle aimait sortir, bouger, aller au restaurant. Les étudiants de son lycée la décrivent ainsi. «Elle était dans un groupe, jouait au basketball, au softball, elle était connue pour son esprit joyeux ici. Elle va manquer à tous ceux qui la connaissaient».

Mais l’adolescente vivait de plus en plus mal le confinement. Néanmoins, elle n’a pas dit un seul mot à sa mère de son mal-être.
C’est pourquoi la maman de Jo, Danielle Hunt, ne s’est douté de rien. Sa fille ne montrait pas de signes suicidaires ni en attitude ni en parole. Tout semblait normal. Quelques jours avant son décès, elle était très active sur les réseaux. D’ailleurs sa mère faisait tout pour la laisser communiquer librement avec ses amis. Mais cela n’aura pas suffi.
Le 3 avril, Danielle Hunt retrouve sa fille pendue dans l’une des pièces de la maison. Aucune lettre pour expliquer son geste. La cause de la mort serait vraisemblablement liée au stress engendré par le confinement conséquence de l’épidémie du coronavirus.
La maman qui traversait déjà une phase difficile doit maintenant faire face au décès de sa fille. En effet, Danielle Hunt, tient un restaurant. À cause du confinement, son restaurant est fermé. Plus de clientèle. Plus de revenus. Maintenant sa fille est décédée.
Depuis, Mme Hunt ne cesse d’alerter les parents d’adolescents sur les conséquences psychologiques du confinement. « Nous ne pouvons pas penser que nos enfants vont bien juste parce que … je pensais pourtant avoir fait tout mon possible en tant que parent pour qu’elle puisse communiquer ouvertement avec moi. » Elle ajoute «Je ferai toujours de mon mieux pour raconter l’histoire de ma fille. Parfois, nous devrions peut-être nous arrêter et nous inquiéter pour les enfants dont nous ne pensons pas devoir nous inquiéter. »
Les lycéens de son établissement ont organisé une collecte de dons.
Le confinement est une épreuve difficile pour tous. Certaines personnes sont plus fragiles psychologiquement. Le stress lié au covid-19 et l’angoisse du confinement peut être fatale. Il est important de prêter attention à ceux qui nous entourent.
Il ne suffit pas de poser juste la traditionnelle question : « est-ce que ça va? » Il faut passer du temps à discuter, à échanger avec la personne pour pouvoir déceler ou non des signes d’alerte. Les adolescents sont particulierement fragiles. Ils sont traversés par un flot d’émotion qu’il leur est difficile à gérer.
Ici, en France il existe un numéro en cas de fragilité psychologique. 0 800 130 000.
R.I.P Jo’Vianni Smith
VJV