Rihanna en durag sur la Une du Vogue British. We like it!
Ce n’est pas rien de porter un durag. Ce tissu que l’on attache sur la tête, ce tissu qui fût à la mode chez les rappeurs américains, ce tissu qui sert surtout à préserver les waves ou les tresses que l’on vient de se faire chez le coiffeur. Il représente la mode urbaine noire et est souvent associé au ghetto.
I think police brutality is probably extremely severe in America, but racism is Alive everywhere […] It’s just a subconscious layer that’s embedded from their entire core
~ Rihanna
Rihanna est la première et seule femme à poser avec un durag sur la Une de Vogue. Un symbole politique fort qui fait de la star une héroïne engagée.

Edward Enninful, cet homme Noir à la tête du Vogue British n’y est sûrement pas pour rien.

Dans la célèbre revue, elle parle de sa vie en Grande-Bretagne depuis 3 ans. Elle se réjouit de vivre parmi les bourgeois anglais qui ne font même pas attention à elle. Elle se ravie d’être devenue « invisible ». Mais ça, c’est pour la partie sympa de son interview…

En effet, elle fait aussi le constat amer qu’au pays des têtes couronnées, le racisme est bel et bien présent.
Il est vrai que les Américains ou les personnes qui ont longtemps vécu aux États-Unis ont la naïveté de croire qu’en Europe, il y a beaucoup moins de racisme voire pas du tout. (Je me souviens avoir parlé avec des Américains qui s’étonnaient qu’il y ait du racisme en France. Damn it!) Il n’en est rien.
D’ailleurs, l’artiste dira elle-même : « Je pense que la violence policière est très grave aux États-Unis mais le racisme est présent malheureusement partout. […] c’est inconscient mais profondément enraciné »
Un durag sur la tête, des paroles conscientes dans la bouche, Riri a encore marqué les esprits avec ce style affirmé.

VJV